Sur les traces des verriers

Dans un paysage où la garrigue méditerranéenne est omniprésente se cachent de nombreux souvenirs de l’histoire millénaire du causse de l’Hortus : menhirs, dolmens, murs et cabanes en pierre sèche, lavognes, charbonnières, verreries... autant de témoins qui racontent les paysages, la vie et les activités d’autrefois. 

Point de départ : Saint-Martin-de-Londres

Du centre de Saint-Martin-de-Londres, vous prenez la direction du Nord et bifurquez sur la D122E6 pour rejoindre le petit « Pont du Renard » 3 km plus loin. Dès le départ, vous bénéficiez de belles vues sur le Pic Saint-Loup (et l’Hortus), qui va vous accompagner tout au long de votre sortie. Et dès le départ les petites routes sont très agréables, une constante également.

Notre-Dame-de-Londres.

Après le pont, tournez à gauche pour prendre une voie très secondaire (dans un état moyen) à travers les vignes et les champs, puis la D1E5 jusqu’à Notre-Dame-de-Londres. La commune est réputée pour ses équipes et ses matchs de tambourin, vous passez d’ailleurs devant le terrain dédié à ce sport avant d’arriver au village sur votre droite.

Direction Ferrières-les-Verreries mais avant...

Notre-Dame-de-Londres est un beau petit village. Déambulez sur les pavés autour de la curieuse église romane à deux nefs (XIIe siècle) et sur la placette intérieure autour du grand platane, à l’intérieur des remparts. Après le village, vous vous enfoncez dans la garrigue, au milieu des massifs pierreux.

La route est tout simplement superbe. Vous longez sur votre gauche le bois noir et le bois de Matibet et vous humez les bonnes odeurs méditerranéennes. La route est tranquillement vallonnée et monte régulièrement jusqu’à Ferrières-les-Verreries, sur la route des verriers.

Couloubrines.

Avant Ferrières-les-Verreries, au niveau du virage qui monte au village, vous découvrez sur la gauche les vestiges de l’étonnante et ancienne verrerie à bois de Couloubrines, du XVIe siècle, en plein milieu de la garrigue. Montez ensuite au village perdu pour apprécier la quiétude du lieu autour de son église, puis reprenez la D107E4.

Le dolmen de Ferrières.

La route continue de monter, et au sommet, si vous posez le vélo et partez sur un chemin à droite, vous aurez peut-être la chance de débusquer le dolmen de Ferrières. Après le col, la route descend brièvement en lacets et vous continuez dans les magnifiques paysages de garrigue sur environ 5 km.

L'Oppidum du Causse.

Au croisement de la D25 et de la D17E6, prenez cette dernière sur la droite. Vous êtes sur le plateau, sur une route un peu plus fréquentée et sur de longues lignes droites, qui vous changent de la route sinueuse précédente. Si vous êtes observateur, vous identifierez sur votre gauche l’oppidum du Causse sur une proéminence boisée, et sur votre droite, toujours en fond, le Pic Saint-Loup.

Le Rouet

Après environ 6 km de ligne droite, vous tournez sur la droite pour prendre la D122 qui descend sur environ 5 km jusqu’à la commune de Rouet.

Dolmen de Lamalou.

Depuis le bas de la côte, en continuant sur la D122E6, de belles surprises vous attendent. D’abord au niveau du ruisseau du Lamalou, un chemin pédestre (non indiqué) part sur la droite sur quelques centaines de mètres pour rejoindre le bien caché dolmen de Lamalou.

Église de Saint-Etienne-de-Gabriac.

Un peu plus loin, en continuant sur la D122E6, vous pouvez faire le court crochet sur la gauche qui permet de rejoindre l’église Saint-Etienne-de-Gabriac, avec son petit cimetière accolé, sur une crête isolée. Un petit voyage dans le temps et un très beau point de vue.

Retour à Saint-Martin-de-Londres.

Vous continuez enfin sur des routes vallonnées sur encore environ 6 km pour rejoindre votre point de départ à Saint-Martin-de-Londres, via la section empruntée initialement

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